Au Nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit - Fête de la sainte TRINITÉ

Publié le par Abbé C. Laffargue

Bulletin dominical du 16 juin 2019 – 14ème année                              Mois du SACRÉ-COEUR                                    

Fête de la SAINTE TRINITÉ, solennité (C)    

 

LES TEXTES DE LA MESSE

 

 

            Au Nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.

 

             "Le mystère de la Très Sainte Trinité est le mystère central de la foi et de la vie chrétienne. Il est le mystère de Dieu en Lui-même. Il est donc la source de tous les autres mystères de la foi ; il est la lumière qui les illumine. Il est l’enseignement le plus fondamental et essentiel dans "la hiérarchie des vérités de foi " (DCG 43). " Toute l’histoire du salut n’est autre que l’histoire de la voie et des moyens par lesquels le Dieu vrai et unique, Père, Fils et Saint-Esprit, se révèle, se réconcilie et s’unit les hommes qui se détournent du péché " (DCG 47)

                                                                                                                                                                          Ainsi s'exprime le Catéchisme de l'Eglise Catholique (N°234).En effet, nous sommes bien baptisés au Nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Et ce baptême d'eau, d'esprit et de sang (Cf 1 Jn 5, 6-8) nous le devons au sacrifice du Verbe incarné, le Fils, à son Père, dans leur amour pour nous, le Saint-Esprit. Voilà pourquoi nous faisons le signe de la croix en professant notre foi trinitaire, signe du chrétien par excellence. (2)Nous devons aimer réciter le Credo: "Je crois en Dieu le Père..., en Jésus-Christ son Fils unique..., conçu du Saint-Esprit" (Symbole des Apôtres).  "Je crois en un seul Dieu, le Père..., en un seul Seigneur Jésus-Christ..., en l'Esprit Saint qui est Seigneur, qui procède du Père et du Fils" (Symbole de Nicée-Constantinople).

 

   Nous ne croyons pas en un Dieu tout-puissant, inaccessible et inconnu, si ce n'est par une Loi promulguée par un ou des prophètes parlant en son nom et écrite. Nous ne sommes pas une religion monothéiste du Livre, mais une religion de l'Incarnation. D'un Dieu qui s'est fait chair et qui a habité parmi nous (Jn 1, 14), qui s'est fait connaître comme Fils pour nous faire connaître Dieu comme un Père dans l'Amour qui les enveloppe et qui a été répandu dans nos cœurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné (Rm 5, 5 – IIème lecture).

Notre Dieu est une vie, une relation entre trois Personnes dans l'unité que donne l'Amour même.

C'est à cet exemple, à cette source, que nous devons puiser. Si notre foi, si notre amour, sont devenus figés, ils se sont fermés. Et fermés sur nous-mêmes. Emprisonnés. Stériles. Orgueilleux et froids. Agrippés, quelquefois, à une loi, à une observance.

 

      C'est l'Esprit de vérité qui nous conduira dans la vérité tout entière (Jn 16, 13 – Evangile). Vérité sur l'objet de notre foi: Dieu, vérité sur nous-même (se connaître à la lumière de Dieu), sur les autres, sur notre vie, sur les évènements du monde... Car le Saint-Esprit de la Pentecôte que nous avons fêtée dimanche dernier, qui est descendu sur les apôtres et la sainte Vierge Marie sous la forme de langues de feu, est Lumière et Chaleur. 

La seule lumière, la seule chaleur, le seul amour; car c'est bien aimer qui donne de connaître...

 

   Que le Cœur de Jésus qui s'est révélé à tant de saints ranime notre foi et notre amour, le désir de lui appartenir pour le répandre autour de nous dans un monde qui en a tant besoin !

 

                                                                                               Abbé Christian LAFFARGUE.

Publié dans Bulletin dominical

Commenter cet article